dimanche 20 septembre 2009

La Pachamama et le Pachapapa


Les communautés indiennes de l'Amérique latine ont cette croyance commune: la terre est la mère Pachamama et le père Pachapapa est le ciel, et nous les être humains, sommes les gardiens de ce qu'ils nous ont laissé en héritage: la nature. La Pachamama (Terre-Mère) est la déesse-terre dans la religion des Amérindiens d'Amérique du Sud. Les Incas ont réalisé en son honneur des sacrifices de vigognes. Avec l'arrivée des Espagnols, l'imposition du Christianisme et l'influence du métissage, la Pachamama a commencé à régresser et à être remplacée par l'image de la Vierge Marie. Actuellement la tradition de l'offrande se maintient et se pratique toujours principalement dans les communautés quechuas et aymaras, à travers une offrande appelée Challa ou Pago. La Terre-Mère est considérée comme un être vivant. Elle est à la base de tout : être vivants, végétaux, minéraux, textile, technologie, etc. Il convient donc de lui faire des cadeaux pour s'attirer ses bonnes grâces.

Je rajoute que le Pachapapa doit toujours être en forme pour obtenir les bonnes grâces (et le reste) de la Pachamama ........ !!

Topo Ausangate








Pour gagner du temps , il est préférable d'installer, la veille de l'ascension, des cordes fixes dans le couloir de 250 m . En effet dans cette pente d'environ 50 ° voir plus dans les derniers mètres , la neige n'est pas transformée et il n'y a pas de bons appuis .Du camp jusqu'à l'amorce du couloir pas de difficultés notables (mise à part l'altitude bien sûr). En haut du couloir à environ 6 000 m c'est un autre monde : Beaucoup de vent et du froid (gérables ce jour là).Le terrain est tout d'abord plat puis cela monte raisonnablement (quelques crevasses à franchir) .A partir du col, il est impératif d'avoir des raquettes ! (nous vous conseillons un super modèle lite qui s'insert entre le crampon et la chaussure). Donc, dans du terrain glaciaire classique, on arrive 300 m plus haut jusqu'au dernier mur raide à franchir . Je conseille de prévoir deux piolets traction , deux pieux à neige (ou ancres) et des broches pour le premier de cordée .
Il y a sûrement une variante par l'arête mais je n'y pense même pas .

Voila,voila : Ya qu'à ! faut qu'on ! Et Buena suerte !

samedi 19 septembre 2009

Jour 16 Tentative de l'Ascension de L'Ausangate





Nous sommes arrives a Cusco pour un depart tot demain matin pour Lima.Pour info le sommet de l´Ausangate n´a pas ete atteint.Nous etions cinq ( Francois, Dominique, Nery, Roberto et moi) a etre montes jusqu´a 6 300 m sans franchir la derniere pente sommitale d'un fort degre de pente d´environ 72 m (Les boules).Les conditions etaient execrables : Vent + beaucoup de neige sans traces. Du coup, la fatigue a eu raison de notre motivation a atteindre le sommet.Le meme jour un autre groupe de francais a rebrousse chemin au milieu de la course.Le lendemain , un groupe d'allemands a atteint le sommet probablement en beneficiant de notre trace.Donc petite-grosse deception !!!
En rouge : Ce qui nous restait à grimper ......

Jour 15 Nuit au Camp intermédiaire avant l'ascension


François et Roberto sont partis à 3 heures du matin pour installer des cordes fixes dans le couloir de 250 m à 50°.
Le reste de l'équipe est montée dans la matinée.
Aprés un séance d'UV à 5 450 m, nous nous sommes couchés sur un sol mixte de neige et de pierres pas trés plat. Dure dure la nuit.Dominique qui avait perdu son tapis de sol pendant la nuit a encore moins bien dormi !
Nous nous sommes levés à 1h00 pour un départ à 2h00.

Jour 14 Installation du camp intermédiaire à 5 450 m






Le programme a été la montée au camp intermédiaire pour son installation (4 600m - 5 450m)puis la redescente au camp de base pour y remonter le lendemain.
Avant la montée toute l'équipe des muletiers a fait une petite cérémonie avec des offrandes à la PaChAmAmA (la terre mère de tous les êtres vivants en quechua) pour nous porter chance et félicité.Je n'ai pas compris tout le sens de la cérémonie mais les dons pour notre mère nature ont été des feuilles de coca et du pisco. Ensuite nous avons tous maché des feuilles de coca.
Aprés les pentes neigeuses du début , attention à un passage mixte trés expo. (interdiction de devisser) A la descente , avec la fatigue ,il est conseillé de prendre les crampons ou d'installer une corde fixe.

mercredi 16 septembre 2009

Jour 13 Quebrada Acero - Jampa - Hacienda Finaya - Camp de base 4 600 m








La journée s'est déroulée par une descente puis par une longue marche, comme dans 80% du temps pendant le trek, dans une vallée "tourbière" et enfin par une montée vers le camp de base . Jampa est apparemment un village d'estive puisque toutes les habitations étaient vides. Pour info. août est un mois d'hiver pour le Pérou.
Au fond du village on aperçoit un petit dôme de pierre qui est un réservoir à crottes d'Alpagas ou de Lamas .Une fois séchées dans ces dômes bien ventilés, elles servent de combustibles . Dans cette région il n'y a aucun arbre.La tourbe sert aussi pour se chauffer.

Une tourbière est un écosystème particulier composé principalement de plantes adaptées à un milieu gorgé en eau et dont les débris s'accumulent. La lente décomposition de ces éléments produit la tourbe, matière contenant jusqu'à 50 % de carbone. L'époque de formation des tourbières remonte à ± 10.000 ans.

lundi 14 septembre 2009

Jour 12 Ascension du Huayruro Punco Norte ( 5 530 m )










La nuit et le matin , ça a bien meulé comme disait Jean-Jacques.
Première utilisation de la poignée jumar pour un entrainement avant l'Ausangate.
L'ascension s'est faite sans difficultés mise à part le mal de crâne toujours présent dans l'effort.
Pas très frais le gars ce jour là ! Ce jour a été pour moi le pire du trek à ce niveau .
Les paysages d'en haut étaient superbes : sans routes , sans remontées mécaniques , sans bruits de moteur : la nature à l'état brut.

Jour 11 Ticclacocha - Quebrada Acero (5 000 m)









Camp à 5 000 m . Nous étions toujours en souffrance au niveau de la cabeza malgré le maté de coca qui nous était servi tous les matins par Pedro à 6h30 précises. En ce qui me concerne , je n'en pouvais plus du maté de coca . Je trouve ça dégeu , mais bon , comme parait-il c'est efficace pour l'aclimatation j'en ai bu. Le matin Roberto nous amenait au pied de chaque tente une cuvette d'eau chaude pour la toilette du chat.
On a enfin vu des vigognes et des viscaches (Mélange de lapin , de marmotte , un peu d'écureuil , du kangourou ? y en a aussi !)
Les soirs on jouait au Wist. Un jeu de cartes qui mélange la bataille , la belotte et je ne sais quoi encore. Le but premier est de tenir une carte sur le front avec un bonnet pendant des heures dans le froid sans rire. Les participants qui sont dotés de bonnets péruviens sont avantagés : Meilleure résistance au froid au niveau des oreilles et plus de possibilités de triche. Sur les photos , on voit bien que François a perdu , Dominique se concentre pour garder son sérieux , Patrick fait le vide dans sa tête pour tenir le coup , Iris regarde ailleurs et Fred raconte des blagues pour faire rire les autres joueurs.(Quel suspense , les spectateurs apprécient !). Le joueur qui entre en lévitation transcendantale avec sa carte sur le front gagne un super-bonus et dans ce cas a quasiment gagné.Personne n'y est arrivé pendant le trek car il ne faisait pas assez froid.
L'origine du wist provient parait-il de l'ENSA qui a créé ce jeu pour tester la résistance au froid des aspirants guides .(Incroyable !)


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